" La légende vivante du graffiti new-yorkais revient de l'ombre "

Monument du graffiti, Taki 183 est officieusement considéré par ses pairs comme le précurseur du tag new-yorkais. Elevé dans la 183e de l’Upper Manhattan, celui qui n’est encore qu’un gamin issu de l’immigration grecque s’ennuie ferme dans le Gang Savage Nomads, quartier cosmopolite dominé par les communautés cubaines, dominicaines et portoricaines. En compagnie de son ami Greg, Dimitrius, son prénom sur son passeport, concrétise une idée a priori dérisoire mais finalement énorme: écrire partout où il le peut un diminutif très commun en Grèce, Taki, et le numéro de sa rue, la 183e. 

Murs, métro, pubs, affiches électorales, Taki laisse son emprunte à chacun de ses déplacements dans la ville. Pisté par une journaliste du New York Times, Taki fait son entrée dans l’édition du 21 juillet 1971 du quotidien à travers un papier au titre resté dans toutes les mémoires : “TAKI 183 Spawns Pen Pals”. La première des Légendes est née. Les rumeurs les plus imaginatives annoncent que le bad boy de l’Upper aurait tagué la Statut de la liberté et une voiture des services secrets américains. La gloire et le cortège de fantasmes qu’il suscite ne lui plaisent qu’à moitié. Tout comme l’embourgeoisement pourtant très relatif dans lequel s’installe son art premier. Fils de la rue, Taki 183 jette la bombe, s’inscrit à des cours de mécanique et décide de construire une vie de famille en retrait de l’émergence graffeuse. 40 ans de silence duquel il décide de s’extirper aujourd’hui.

BiographIE

TAKI 183

Monument du graffiti, Taki 183 est officieusement considéré par ses pairs comme le précurseur du tag new-yorkais. Elevé dans la 183e de l’Upper Manhattan, celui qui n’est encore qu’un gamin issu de l’immigration grecque s’ennuie ferme dans le Gang Savage Nomads, quartier cosmopolite dominé par les communautés cubaines, dominicaines et portoricaines. En compagnie de son ami Greg, Dimitrius, son prénom sur son passeport, concrétise une idée a priori dérisoire mais finalement énorme: écrire partout où il le peut un diminutif très commun en Grèce, Taki, et le numéro de sa rue, la 183e. 

Murs, métro, pubs, affiches électorales, Taki laisse son emprunte à chacun de ses déplacements dans la ville. Pisté par une journaliste du New York Times, Taki fait son entrée dans l’édition du 21 juillet 1971 du quotidien à travers un papier au titre resté dans toutes les mémoires : “TAKI 183 Spawns Pen Pals”. La première des Légendes est née. Les rumeurs les plus imaginatives annoncent que le bad boy de l’Upper aurait tagué la Statut de la liberté et une voiture des services secrets américains. La gloire et le cortège de fantasmes qu’il suscite ne lui plaisent qu’à moitié. Tout comme l’embourgeoisement pourtant très relatif dans lequel s’installe son art premier. Fils de la rue, Taki 183 jette la bombe, s’inscrit à des cours de mécanique et décide de construire une vie de famille en retrait de l’émergence graffeuse. 40 ans de silence duquel il décide de s’extirper aujourd’hui.

NOS OEUVRES

Sans titre

Taki 183

Sans titre

TAKI 183

La Galerie

 

61 Rue Pierre Corneille

69006, Lyon

France

Horaires

LUNDI – VENDREDI : 14H – 19H

SAMEDI – DIMANCHE : SUR RENDEZ-VOUS

Newsletters


La Galerie

61 Rue Pierre Corneille

69006, Lyon

France

Horaires

LUNDI – VENDREDI

14H – 19H

SAMEDI – DIMANCHE

SUR RENDEZ VOUS